L’impression 3D fait l’objet de beaucoup de communication. De la part des constructeurs, pour présenter le champ d’application et les avantages de leurs machines, des blogs, des pages web spécialisées et de la presse en général pour informer leur clientèle de ce sujet à la mode.

Pour le professionnel, pour l’industriel qui veut déterminer si l’impression 3D peut être un instrument de compétitivité, la tâche n’est pas aisée.

Ci-dessous quelques informations basiques :

  • Il existe plus de 7 familles de procédés de fabrication additive qui eux même peuvent se décliner en sous procédés et variantes diverses. Nous les présenterons prochainement dans un nouvel article
  • On peut imprimer des thermoplastiques, des résines, des métaux, du titane, de la céramique….
  • Aucun procédé n’est universel; chaque process utilise un type de matière, a ses limites techniques,  ses propres réglages et règles d’utilisation.
  • Les procédés de fabrication additive n’ont pas comme objectif de remplacer les procédés de fabrication traditionnels mais d’apporter de nouvelles solutions d’industrialisation et pas seulement pour la phase prototype. Aujourd’hui produire avec l’impression 3D est une réalité pour de petites séries de 100 à 200 pièces (et dans un futur proche, nous parlerons de moyenne série).
  • Principaux avantages de l’impression 3D, de la fabrication additive:
    • Plus de liberté de conception  (dont des formes complexes impossibles à réaliser avec d’autres moyens)
    • Production de pièces pré-assemblées
    • Production de pièces  sans moule donc délai de fabrication optimisé
    • Process comme le dépôt de fil (FFF ou FDM) très accessible ce qui permet d’avoir un nouveau moyen de production en interne aisément.
    • Consommation de matière au plus juste
  • Principaux freins :
    • Souvent les plateaux d’impression ont une taille limitée autour de 300mm par 300mm. Ceci dit, avec de l’imagination, des spécialistes sont capables de faire des statuts de 7m avec des petits imprimantes de dépôt de fil. La Sicnova JCR1000 que nous vendons a un grand volume de production et de fait, laisse plus de liberté de fabrication
    • Le nombre de matières homologuées pour les secteurs de pointe est encore limité
  • Ces nouvelles solutions impliquent de la formation, d’être accompagné  pour utiliser tout leur potentiel, concevoir AUTREMENT (et ne pas continuer à appliquer  les règles  traditionnelles), savoir leurs champs d’application et les paramètres influents (pour éviter les mauvaises expériences et conclusion hâtive).
  • L’impression 3D ne se résume pas à la définition d’un fichier numérique. Par exemple, quand nous recevons des pièces à imprimer, nous devons connaître leurs fonctions pour les configurer au mieux sur le plateau d’impression. L’ingénierie additive existe, se développe et permet de réaliser des calculs de structure, d’optimiser des fichiers STL en fonction des exigences techniques,..
  • L’impression 3D n’est pas une révolution au moins dans tous les secteurs (oui dans le secteur médical) mais une  réelle évolution qui est un des pilier de la 4ème révolution industrielle.

J’espère vous avoir données les premiers repères. Pour compléter ces informations générales, vous pouvez consulter notre base de données (lien vers la base) sur des pièces produites en dépôt de fil (FFF ou FDM) pour découvrir concrètement des applications professionnelles.

N’hésitez pas à laisser vos commentaires et partager votre propre expérience.

Evolution 3D : industriellement votre !

Jean-Michel

Note :
(*) :  la fabrication additive, terme plus technique qui est en opposition avec la fabrication soustractive comme l’usinage

ВП