L'impression 3D, de la nouvelle brosse à mascara de Chanel à l'urgence sanitaire
Il y a deux ans, Chanel avait marqué la sphère mondiale de la beauté en lançant un mascara, le Volume Revolution, équipé de la première brosse imprimée en 3D et fabriquée à l’échelle industrielle. Un produit qui, depuis son lancement, s’est constamment classé parmi les 5 meilleures ventes en Europe. ERPRO 3D Factory a récemment signé Volume Stretch, la nouvelle brosse de mascara de Chanel, également produite industriellement par impression 3D.
« Avec ce nouveau lancement de Volume Stretch, nous allons encore plus loin dans la folie du design, avec des formes vraiment différenciantes, pour améliorer encore l’allongement des cils. C’est pour nous un troisième chapitre incroyable qui s’écrit aux côtés de Chanel ».
Cyrille Vue, fondateur et directeur général d’ERPRO
Comme pour tous les modèles précédents, ERPRO détient la licence des brevets déposés.
Entre-temps, ERPRO 3D Factory a également participé au programme E.Y.E. (Exhaust Your Ego), qui offre aux clientes de Chanel la possibilité de personnaliser, parmi une douzaine de modèles proposés et en fonction de la forme de leurs yeux, leur brosse à mascara au comptoir du magasin.
L’impression 3D, une réponse immédiate aux besoins de production
Au cœur de ce contexte unique, l’impression 3D joue un rôle central. Ses avantages incomparables pour produire en un temps record les pièces les plus complexes en ont fait un allié de choix dans un contexte de production d’urgence. « Tous les makers [1] de France ont uni leurs forces pour devenir en quelques jours une usine de production agile et nationale capable de fabriquer des milliers de ces pièces et de les expédier les jours suivants. Aucune autre industrie n’est capable de faire cela, parmi les transformateurs de matériaux », a souligné Cyrille Vue.
« Cette crise a mis en lumière le fait que notre pays abritait des acteurs industriels astucieux, mais que si nous ne mettions pas en avant ce ‘made in France’, cette spécificité disparaîtrait peu à peu. Nos autorités politiques doivent comprendre qu’il faut un minimum de souveraineté sur le long terme pour assurer le maintien de cette dynamique », conclut l’entrepreneur.